DEPART DU COL DE GINESTET

VENDREDI 2 NOVEMBRE - MATIN

Après un bon petit déjeuner en self service, nous quittons le gîte avec regret car nous nous y plaisions bien.

Nous sommes à la limite entre l'Hérault, l'Aveyron et le Tarn. La région est sillonnée de chemins de randonnées dont l'ensemble est promu sous le nom de "réseau vert".

Mais en cette saison, le vert a viré largement au brun.

Allez, Papounet... Il faut franchir le torrent sans tomber à l'eau pour pouvoir sortir de la forêt et contempler le département du Tarn dans lequel on vient d'arrriver.

Une photo s'impose car c'est ici la limite.

On cherche un terrain pour faire du feu et pique niquer à l'abri des regards des paysans qui n'ont pas l'air très accueillants pour des vagabonds comme nous. Théophile repère un grand pré dans lequel on pourrait faire un feu discrètement...

On s'installe en préférant finalement le regard bienveillant des vaches à celui des humains.

On vous taira la façon dont les garçons ont éteint le feu, car cela a laissé des traces odorantes sur le pantalon de Théophile suite à un jet mal dirigé d'Augustin...

Cet incident met à l'épreuve la difficulté de se pardonner. Mais Théophile surmontera héroïquement cette difficulté en oubliant l'incident, et en se libérant ainsi de tout ressentiment à l'égard du coupable, ce qui lui permettra de réciter sereinement la deuxième demande du Notre Père le soir même.("Pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés")