samedi 30 novembre 2013

DE CASTRES A VIVIERS LES MONTAGNES

DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 - APRES-MIDI

Chantal nous ramène en voiture au Centre de Castres pour que nous reprenions le chemin. Papounet en profite pour visiter le Musée Goya abrité dans l'ancien évêché construit par Mansart...


...tandis que nos jeunes pèlerins, encore peu friands de ce genre d'activité culturelle, préfèrent errer dans les jardins du Musée et les rues de Castres.
S'ils avaient su que ce Musée avait une salle consacrée à l'exposition d'armes et d'armures, cela les aurait sans aucun doute décidés à suivre leur grand-père. Dommage pour eux !.
 
L'après-midi, nos jeunes demandent à faire seuls les 8 kms qui restent à parcourir pour arriver à Dreuilhe, non loin de Viviers les Montagnes, où nous avons retenu un gîte. On les dépose donc à la sortie de Castres avec moultes recommandations de la part de Tatoune qui est un peu inquiète. La nuit arrive tôt et il est déjà 15h30. Cela ne décourage nullement nos marcheurs qui partent avec enthousiasme après avoir bien étudié la carte.



Pendant ce temps, avec Chantal, nous allons en voiture au gîte où nous sommes reçus par une fermière sympathique et accueillante qui nous fait découvrir les locaux de la ferme qu'elle a aménagés en gîte avec son mari.





Vers 17h30, un coup de fil de Théophile nous apprend que nos pèlerins se sont un peu perdus. Des promeneurs leur ont conduits jusqu'à l'église de Viviers où nous allons les chercher en voiture pour les emmener au gîte.

A peine arrivés à la ferme, nos pèlerins demandent au fermier de pouvoir dormir dans la paille. Celui-ci les en dissuade bien vite, car pendant la nuit, des rats viennent picorer les aliments pour le bétail. Ils risquent fort d'importuner nos dormeurs en trottinant sur leurs sacs de couchage...

Menu du soir: pizza, gratin de courgettes, tranches de veau très tendre, salade, fromage, fruits. Tout est très bon, le tout arrosé d'un bon vin offert par la maison.


Le soir, après une découverte de la ferme, séance télé avec un film de Harry Potter.
Au moment de dormir, petite bagarre entre Théophile et Augustin qui doivent coucher dans le même lit. Bouderie de Théophile qui s'installe dehors en slip, assis sur son sac de couchage. Il envoie quelques graviers sur la vitre de notre chambre pour faire venir Tatoune qui va le consoler et le faire rentrer. Il décide finalement de coucher sur des fauteuils. On en rit le lendemain.
 

DE DOULATGES A CASTRES

DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013 - MATIN

Nous entamons une petite étape de 20 kms, de Doulatgès à Viviers les Montagnes, en passant par Castres où nous prévoyons d'assister à la Messe de 11h.





Lever au chant du coq.
Le ciel est beau.

Grâce au changement d'heure, nous bénéficions d'une heure de plus pour dormir. Mais cela suffit-il pour nos marcheurs ?.

Finalement, tout le monde est debout et le départ peut être donné peu après 8h.


En remontant sur le chemin de Saint-Jacques à travers champs et forêts, petite rencontre avec un âne et des chevaux.


Dans la forêt les enfants cassent des arbres morts pour les mettre en travers du chemin, un jeu un peu débile qui les amuse follement.





Au bout d’une heure de marche, nous nous trouvons au milieu d’une battue aux sangliers. Des chasseurs sont postés sur le chemin de Saint-Jacques et on entend des chiens aboyer. Les sangliers ne sont pas loin.


Soudain, devant nous, un chasseur tire plusieurs coups de fusil à travers le grillage qui borde le chemin. Un sanglier est abattu à 10 mètres de nous ! Les chiens se précipitent dessus et lui dévorent les oreilles. Leur museau est plein de sang.
On poursuit le chemin. Cinq minutes plus tard, un beau renard traverse le chemin devant nous. Nos pèlerins sont excités.




Nous arrivons enfin à l'entrée de Castres.

Petite pause devant la statue de St Jacques
avant de franchir le pont sur l'Agoût et de contempler les belles maisons anciennes qui se mirent dans l'eau...






....et de faire un arrêt devant la vitrine d'un vendeur de couteaux.



Messe de 11h à la cathédrale Saint-Benoît de Castres où l'on retrouve Tatoune.






A la sortie de la Messe, nous partons pique-niquer en dehors de Castres sur la route de Lautrec.


Feu de bois et grillade de côtes de porc. Un couple de passants nous voit et nous demande d’éteindre le feu mais on se contente de diminuer les flammes et de rendre la fumée plus discrète en choisissent du bois sec.
Il est temps de plier bagage et de revenir à Castres car l'étape de l'après-midi nous attend.

vendredi 15 novembre 2013

DE BOISSEZON A DOULATGES

SAMEDI 26 OCTOBRE 2013 - APRES-MIDI

De Boissezon à Doulatgès.
 




En repartant, devant la mairie de Boissezon, nous rencontrons Luc, le Canadien aperçu la veille au Buisset. Il a repris la marche et se sent mieux.

Il nous donne RDV à En-Calcat où il va retrouver des amis et faire étape avec eux à l’Abbaye.
A la sortie de Boissezon, comme nous n’avons pas pu faire du feu près de l’église, arrêt dans un pré pour allumer un brasier et faire cuire des tranches de saucisson au bout d'une baguette et griller quelques châtaignes.
A Noailhac, on retrouve Chantal à laquelle nous avons donné RDV car le gîte est difficile à trouver. Il y a encore à 3 ou 4 kms. Les enfants veulent continuer en voiture, mais nous tenons bon et la troupe repart à pied. Au lieu de prendre un raccourci, on s’égare un peu. La fermière qui tient le gîte nous guide par téléphone et vient finalement nous attendre sur le chemin pour nous guider vers sa ferme à travers bois et champs.




Le gîte est très campagnard et sympathique. Il s’appelle « Gite de la truie qui file » ou ferme de Lavergne. La tenancière est seule car son mari pépiniériste est parti pour plusieurs jours participer à une foire agricole.


Avant le repas, les enfants donnent du pain sec aux poules et font sauter en l’air les poissons rouges qui évoluent dans un bassin au milieu de la cour de la ferme. Ils voudraient coucher sur la paille, mais il n’y a plus de paille fraîche dans cette ferme et l’endroit qu’on leur montre est plein de crottes de poule.

Douche avant le dîner. Au menu : une bonne soupe aux orties suivie d’un rôti de porc servi avec des châtaignes, des figues cuites et de petites ratines. Le repas se termine par un saint Félicien et une tarte aux poires maison. Après le dîner, séance télé pour suivre un épisode de «Fort boyard» jusqu'à 10h.



Dodo dans des sacs de couchage. On va gagner 1 heure de sommeil cette nuit grâce au changement horaire. Heureusement car les levers matinaux sont difficiles.


mercredi 13 novembre 2013

CROIX DU BOUISSET A BOISSEZON

SAMEDI 26 OCTOBRE 2013 - MATIN

Etape de 20 kms, de Croix du Bouisset à Doulatgès en passant par Boissezon.

Après un bon sommeil, un petit déjeuner pantagruélique servi par la mère de la dame qui tient le gîte, et un adieu émouvant aux chiens de la propriétaire, nous quittons le gîte en passant par le hameau du Buisset.
Sur la route, Augustin trouve une petite couleuvre morte qu'il compte mettre dans le lit de sa grand-mère ce soir.

En chemin, ce samedi qui est jour de chasse, on entend de nombreuses détonations. On croise un chasseur posté sur le chemin qui attend de pied ferme les sangliers rabattus par les chiens, mais on ne voit pas de gibier.
Grande descente vers Boissezon où nous devons rejoindre Chantal. En chemin, Barthelemy et Théophile s'entraînent au kendo ...
tandis qu'Augustin enrichit ses collections d'objets insolites : plateau de bois, queue de fouine, monnaie du pape...

La route est encore longue et il faut porter toutes ces trouvailles jusqu'à Boissezon où l'on pourra les confier à Chantal
Peu avant d’entrer à Boissezon, les enfants s’arrêtent car il y a un espace aménagé où l’on pourrait faire du feu alors que Chantal vient de nous téléphoner pour nous dire que le lieu qu’elle a trouvé est super mais qu’on ne peut pas y faire de feu car il est situé au pied de l’église.

Les enfants boudent plus d’un quart d'heure autour d'une table en marbre de l'autre côté de la vallée qui coupe en deux le village avant de se décider finalement à nous rejoindre au pied de l’église.


Déjeuner ensoleillé mais sans viande grillée et avec du pain rationné. Chantal n'a pas trouvé de magasins d’alimentation dans les villages environnants. On se rabat sur le jésus apporté de Lyon.
Après le repas, moment de détente : gymnastique,
  escalade du mur de soutènement de l’église,

et découverte d’un cobaye pendu à un arbuste derrière l’église.
On se demande si cet animal a été mis là par des gens du village ou s’il s’est pendu accidentellement en montant dans l’arbuste.